lundi 15 septembre 2014

1900 - Albert Robida à l'Exposition universelle / 1900; Robida intime

La jeune et dynamique maison d'édition "Les moutons électriques" s'intéresse via sa collection "La Bibliothèque rouge" aux portraits biographiques des grandes figures de la littérature populaire.
Elle a initié en 2013 la série "Une Physionomie" par son ouvrage sur "Paris", "Londres" a suivi en 2014.

"Paris - Une Physionomie", comprend une quarantaine de textes, échelonnés entre 1831 et 1965 qui sont, soit des extraits d'auteurs, soit des contributions autour d'un auteur et/ou de son oeuvre et de ses héros.
Cela commence par "1831 - La Morgue - de Léon Gozlan et cela se poursuit jusqu'en 1965 par la  résurrection de "Paris futur" de Fournel, suivi de "Fantomas à Paris " d'André-François Ruaud et "Toporgraphie" de Nicolas Royce.

http://www.moutons-electriques.fr/livre-169

Mais en arrivant en 1900, après "Casque d'or" d'Alexandre Dupouy, nous avons eu l'heureuse surprise de découvrir deux articles sur Robida, 
- D'abord une contribution  de Christine Luce : "1900 - Albert Robida à l'Exposition universelle". C'est une présentation rapide de Robida, puis ses débuts jusqu'à son Vieux Paris qui constitue l'essentiel de l'article, une dizaine de pages bien enlevées, dans un style humoristique, solidement documentées.
- Ensuite sous le titre "1900; Robida intime" le texte de Louis Puech  qui présente Robida dans "L'Album" (Tallandier, 1902), très vivant.. Dans ce texte, Puech cite un nommé Chain qui l'aurait présenté à Philippon, directeur du "Journal amusant" . Le lecteur rectifiera bien sûr en  Cham.


Digression : Pour revenir à Léon Gozlan, introducteur plutôt  funèbre de l'ouvrage, il y a un rapport avec Robida, plus riant. Gozlan écrivit en 1856 un court roman "Les émotions de Polydore Marasquin" ou "Trois mois sur les singes" paru en 1956 et magistralement illustré par Gustave Doré.
Cela renvoie aux premières pages des "Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoul..." et Marie-Anne et Jean-Marc Couderc, auteurs de l'article "Les Voyages de Saturnin Farandoul ou Jules Verne sens dessus dessous" dans notre Téléphonoscope n°3 y voient une malicieuse allusion de Robida.
Nous renvoyons les personnes intéressées à la lecture de cet article, plein de malice lui-aussi.

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